Hier soir le groupe socialiste du conseil général de la ville de Neuchâtel, dans une interpellation urgente, a demandé le remplacement du conseiller communal Pascal Sandoz suite à « l’affaire » VADEC. On sent là bien plus un empressement à traîner le conseiller communal dans la boue avant les élections du 13 mai plutôt qu’une saine réflexion sur les erreurs qui ont été commises et qui ont étés relevées par la Cour de Droit Public de Neuchâtel.
Une rapide recherche en ligne permet de savoir qu’au moment du contrat, en mai 2010, c’était Pierre Hainard qui assurait la présidence du conseil d’administration. Pascal Sandoz n’a accédé à cette fonction qu’en septembre 2010. Les enquêtes pénale et civile détermineront le rôle de chacun des protagonistes et les conséquences devront être tirées une fois les faits clairement établis.
Je ne suis pas l’avocat de VADEC, ni de son conseil d’administration. Je trouve cependant marquant cet exemple de ce que j’appelle le « Syndrôme Pré-Electoral », où la recherche de casseroles à affubler à ses adversaires politiques, exactement 2 mois avant les élections. S’ajoutent des effets de manches. On demande des démissions, on demande un audit externe. Pourquoi diable vouloir demander un audit externe, alors que des procédures judiciaires sont en cours ? La justice n’est-elle pas crédible pour les élus socialistes ? La présomption d’innocence est-elle inconnue dans les bancs du conseil général ?
Quel gaspillage… dire que toute l’énergie verbale déployée hier soir aurait pu servir à soutenir un projet constructif pour notre belle Ville.
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Sources :
Article RTN concernant l’interpellation – RTN
Vadec a « gravement violé » le droit – Arc Info
Portrait de Vadec S.A. – Vadec.ch
Conseil d’administration Vadec S.A. – Moneyhouse