May 2012

Le PLR, premier parti de la ville de Neuchâtel

Woaw !

Avec plus de 30% des suffrages obtenus, le PLR (re-)devient le premier parti de la ville de Neuchâtel devant le parti socialiste.

Au conseil communal, je suis heureux de voir mon ami Pascal Sandoz être réélu aux côtés de l’autre conseiller communal sortant Alain Ribaux.

Quand au conseil général, les résultats viennent également de tomber. Me voici en 17e position de la liste avec 1883 voix obtenues. Ce n’est pas encore suffisant pour entrer tout de suite au CG, mais la place est belle… MERCI à tous ceux d’entre vous qui m’ont particulièrement soutenu, 537 personnes ayant modifié spécialement leurs bulletins pour m’y faire figurer.

Belle victoire d’équipe aujourd’hui, bravo au PLR de la Ville !

Les abstentionnistes, le plus grand parti de Neuchâtel

Selon le site officiel de l’Etat, seuls 23,17 % des électeurs ont envoyé leurs bulletins à 2 jours des élections communales. Près de 100’000 électeurs et électrices sur 132’531 inscrits n’ont pas donné leur voix. Je trouve regrettable que la population se désintéresse à ce point de son propre sort. Je ne suis pas sociologue, mais je me pose quelques questions sur les pourquoi de ce désintérêt.

Quelques réflexions :

« Les politiciens, c’est tous des vendus ». Même si on retrouve de temps en temps un cas isolé de politicien corrompu ou préférant mettre en avant les intérêts de ses alliés, faut-il en faire une généralité ?

« Gauche ou droite, c’est bonnet blanc et blanc bonnet ». Au premier abord, c’est une affirmation qui peut être compréhensible, du moins à Neuchâtel. Puisqu’il n’y a pas de majorité claire , les deux camps sont obligés de faire de nombreux compromis pour permettre aux dossiers d’avancer. Donner à un parti une majorité claire, tant à l’exécutif qu’au législatif pourra le faire avancer plus vite dans les réformes qu’il souhaite entreprendre.

« Les élections, je m’en fout ». C’est votre choix. Mais ne venez pas râler par la suite que le système et les mesures prises ne vous conviennent pas. Si vous ne donnez pas votre voix quand vous pouvez le faire démocratiquement, ne la donnez pas non plus quand on ne vous la demande plus. Sachez accepter votre choix du silence.

Bref, à mon avis, la démocratie ce sont des droits et des obligations. Le droit de vote et de parole s’accompagne bien évidemment de l’obligation morale de le faire… Allez, dimanche matin vous avez encore la possibilité de vous exprimer.