Neuchâtel

Le Conseil communal veut augmenter les impôts

Déséquilibre et perte de confiance

Le Conseil communal a présenté son budget 2016 à la presse le 10 novembre dernier en le qualifiant d’équilibré. Le public aura donc pu profiter en primeur des tenants et aboutissants de ce budget avant la commission financière, un beau signe de confiance.
Notre Conseil communal, à majorité de gauche, a donc ficelé un projet de budget qui compte, pour être presque équilibré, d’un recours massif aux réserves, mais surtout à l’augmentation de la quotité d’impôts pour les citoyens de Neuchâtel. 2 points d’impôts qui vont… ah non, ils ne vont pas nous placer en tête des villes les plus imposées fiscalement de Suisse, car nous le sommes déjà !

Le Conseil communal ne cherche pas à faire des économies. Même dans le cadre de la fusion future, il ne s’est pas exprimé clairement sur les économies d’échelle possible, laissant la patate chaude aux « futures autorités ». Il augmente chaque année le nombre de fonctionnaires communaux, subventionne chaque année davantage d’organismes.
Mon message au Conseil communal et à sa majorité dispendieuse : Avant de demander aux contribuables de passer davantage à la caisse, commencez par apprendre à maîtriser vos coûts.

Le SPE – Syndrôme Pré-Electoral

Hier soir le groupe socialiste du conseil général de la ville de Neuchâtel, dans une interpellation urgente, a demandé le remplacement du conseiller communal Pascal Sandoz suite à « l’affaire » VADEC. On sent là bien plus un empressement à traîner le conseiller communal dans la boue avant les élections du 13 mai plutôt qu’une saine réflexion sur les erreurs qui ont été commises et qui ont étés relevées par la Cour de Droit Public de Neuchâtel.

Une rapide recherche en ligne permet de savoir qu’au moment du contrat, en mai 2010, c’était Pierre Hainard qui assurait la présidence du conseil d’administration. Pascal Sandoz n’a accédé à cette fonction qu’en septembre 2010. Les enquêtes pénale et civile détermineront le rôle de chacun des protagonistes et les conséquences devront être tirées une fois les faits clairement établis.

Je ne suis pas l’avocat de VADEC, ni de son conseil d’administration. Je trouve cependant marquant cet exemple de ce que j’appelle le « Syndrôme Pré-Electoral », où la recherche de casseroles à affubler à ses adversaires politiques, exactement 2 mois avant les élections. S’ajoutent des effets de manches. On demande des démissions, on demande un audit externe. Pourquoi diable vouloir demander un audit externe, alors que des procédures judiciaires sont en cours ? La justice n’est-elle pas crédible pour les élus socialistes ? La présomption d’innocence est-elle inconnue dans les bancs du conseil général ?

Quel gaspillage… dire que toute l’énergie verbale déployée hier soir aurait pu servir à soutenir un projet constructif pour notre belle Ville.

;

Sources :
Article RTN concernant l’interpellation – RTN
Vadec a « gravement violé » le droit – Arc Info
Portrait de Vadec S.A. – Vadec.ch
Conseil d’administration Vadec S.A. – Moneyhouse

La bouteille en PET

Hier soir, vers 19h, je me suis rendu en ville à pied. Il faisait frais et un peu de marche m’a fait du bien. Bref, je descendais l’Avenue de la Gare et j’ai croisé un groupe de jeunes (1) de bonne humeur qui remontaient ladite avenue. Une demoiselle finissait sa bouteille de thé froid, et une fois rebouchée l’a nonchalamment jeté par terre. Une de ses copines l’a ramassé (je me suis dit, tiens au moins quelqu’un qui a un sens logique développé) puis elle l’a reposé par terre, avec délicatesse, bien droite sur les marches du Musée, avant de continuer sa route.

Le “littering” en bon français est une mauvaise habitude. Je ne connaissais pas encore le “placement d’ordures”, mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi les gens prennent nos rues pour des dépotoirs. Une poubelle était placée à cinq mètres de là. Mais peut-être ces écolos en herbe ne voulaient-ils pas mettre du PET dans une poubelle vouée à l’incinération ? Personne ne le saura.

 

(1) Si j’appelle des jeunes “des jeunes” ne suis-je plus jeune ?